"La lumière est, par nature bénéfique et elle agit. De plus, le double de la guématria de Or correspond à celle de “VeAhavta” : “tu aimeras”. Il faut, en effet, aimer Dieu de tout son pouvoir et le moyen d’y parvenir est d’aimer son prochain."
Rabbi de Loubavitch
Pourim
Pourim
La fête de Pourim est célébrée chaque année le 14ème jour du mois de Adar. Elle commémore le miracle du peuple juif dans l’ancien Empire perse face au complot d'Haman pour « détruire, exterminer et anéantir tous les juifs jeunes et vieux, enfants et femmes, en un seul jour. »
C'est dans cet esprit que le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson, lança, il y a quelques années, un appel à tous les Juifs du monde, leur demandant de regarder la fête de Pourim comme un élément clé dans la continuité du peuple juif. L'unité est révélée par les mitsvot et le michté afin de s'éduquer et d'éduquer les jeunes générations dans la préparation et la venue de la guéoula.
Acquittez-vous des mitsvot de la fête
Au programme cette année 5783
LUNDI 06/03 - 05h50 - 19h20
Jeûne d'Esther
LUNDI 06/03
Lecture de la Meguila
Beth Habad Vincennes - 19h20
Beth Habad S.Mandé - 19h20
Gan Menahem - 19h30
MARDI 07/03
Charah'it suivi de la première lecture de la Meguila
Beth Habad Vincennes -
Beth Habad S.Mandé - 7H30
Gan Menahem - 07h45
Michté Vincennes (sur inscription)
Michté S.Mandé (sur inscription)
Une actualité éternelle
Une lettre du Rabbi de Loubavitch
Nos Sages nous enseignent qu’il nous appartient de considérer tous les commandements ou les récits de la Torah comme éternellement actuels. Ainsi, disent-ils, ils doivent être “chaque jour nouveaux à tes yeux” même si l’idée ou l’événement concerné est apparu il y a bien longtemps.
Cette notion est certes toujours au cœur de notre lien avec le judaïsme, cependant elle apparaît avec encore plus d’éclat à l’occasion de la fête de Pourim. En ce jour, un des commandements qu’il est nécessaire de respecter est la lecture de la Méguila (le livre d’Esther) où l’histoire est rapportée. Or, le Talmud renforce l’exigence de ressentir son caractère actuel: “Celui qui lit la Méguila à l’envers n’est pas quitte de son obligation” dit-il. Le Baal Chem Tov précise encore l’idée: “A l’envers signifie au passé”. En d’autres termes, celui qui ne voit dans l’histoire de Pourim qu’un événement passé n’a pas accompli ce qui devait l’être.
Pourtant les évènements rapportés par la Méguila sont effectivement très anciens, comment les considérer comme actuels?
C’est que l’histoire de Pourim, les miracles qu’elle recèle nous mènent bien au-delà du temps, en un domaine spirituel où passé et présent sont des mots dépourvus de sens. C’est un niveau où la libération de Pourim peut être une victoire vécue aujourd’hui et une joie ressentie avec une force croissante d’année en année.
Ainsi, chacun a, en ce jour, un pouvoir infini: vivre Pourim comme une libération nouvelle, une victoire de notre temps sur le mal, la cruauté et la volonté de détruire. Pourim est cette célébration où “tout fut transformé”, lorsque ce qui aurait pu être une tragédie devint une occasion d’allégresse. Puissions- nous la ressentir pleinement en observant les commandements de la fête et, très bientôt, accueillir le Machia’h qui apportera au monde entier la plus pure et la plus pleine des joies.
(d’après les commentaires du Rabbi de Loubavitch)
Hala'hot
Questions fréquentes
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Jusqu’à quelle heure peut-on mettre les Téfilines ?Tout d'abord sachez qu'il est interdit de mettre les Téfilines la nuit. Choul'han 'Aroukh, chapitre 30, Halakha 2. Il faut attendre un certaine durée après que l'aube ('Alot Hacha'har) soit passée mais il n'est pas nécessaire d'attendre que le soleil se soit levé (Nets Ha'hama). Le plus simple est de consulter les horaires précis figurant dans la plupart des calendriers. Mettre ses Téfilines répond donc à un calcul du temps qui varie selon les saisons de l'année. Ici nous nous concentrons sur la mitsva des Téfinilines et non pas sur celle de récitation du Chema Israel qui correspond à d'autres halakhot. Dès que le moment du coucher du soleil (Chki'a) est arrivé, il est interdit de les mettre sauf en cas de force majeure s'il nous a été impossible de les mettre auparavant. De nombreux décisionnaires pensent qu'une fois l'heure de la Chki'a passée, on ne fait pas de Brakha avant de les mettre. Cependant, d'après certains décisionnaires, cela est possible. Les horaires de la Chki'a figurent dans la plupart des calendriers. Nous vous invitons à consulter notre page dédiée aux halakhot pour trouver plus de détails.
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Jusqu’à quelle heure peut-on prier l’office de Min’ha ?Afin de répondre, nous allons faire mention de la notion de « Chéki’att Ha-‘Hama » (le coucher du soleil) qui apparait dans les calendriers en tout endroit (sous le terme « Chki’a »). Il est enseigné dans la Guémara, traité Béra’hott (29b): Rabbi Yo’hanan dit : Il est une Mitsva de prier avec les derniers rayons du soleil. Cela signifie que selon Rabbi Yo’hanan, il est très bon de prier l’office de Min’ha en même temps que le coucher du soleil. Mais la Guémara rapporte qu’en Erets Israël, on critiquait celui qui prie à un moment trop proche du coucher du soleil, car il pourrait se produire un événement majeure empêchant la personne de prier, et qui lui causerait de perdre totalement l’office. Il ressort donc des propos de la Guémara qu’il faut avancer le moment de l’office de Min’ha largement avant le coucher du soleil, et ne pas attendre juste avant le coucher du soleil pour prier. Ceci est pourtant en opposition à l’usage répandu dans de nombreuses synagogues où l’on prie l’office de Min’ha juste avant le coucher du soleil véritablement, et l’on enchaîne ensuite avec l’office de ‘Arvit. C’est également l’usage de nombreuses femmes vertueuses, qui prient l’office de Min’ha juste avant le coucher du soleil. Même notre maitre le ARI zal avait toujours l’usage de prier juste avant le coucher le soleil, et ensuite il priait l’office de ‘Arvit. L’usage de notre maitre le ARI zal est donc lui aussi en contradiction avec les propos de la Guémara. Le Gaon Rabbénou Yossef ‘HAÏM z.ts.l écrit dans son livre Ben Ich ‘Haï (Ki Tissa) que si notre maitre le ARI zal ne se montrait pas vigilant vis-à-vis des propos des sages d’Erets Israël cités dans la Guémara, c’est parce qu’ils n’ont seulement dit qu’il fallait veiller à ne pas prier à un moment proche du coucher du soleil par crainte de perdre l’office de Min’ha. Mais notre saint maitre le ARI zal avait un Minyan personnel chez lui, qui priait avec lui chaque jour en permanence, et puisqu’ils attendaient ce moment précis, il n’y avait donc pas de crainte qu’ils négligent et qu’ils ne prient pas. Selon cela, il est donc interdit - selon l’avis du Gaon auteur du Ben Ich ‘Haï – de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. Il faut prier à un moment plus tôt. Seul notre maitre le ARI zal – qui possédait un Minyan personnel à cet effet – était autorisé à prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. Cependant, dans son livre Halichott ‘Olam (vol.1 page 248), notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l émet une remarque sur les propos du Ben Ich ‘Haï, car les propos de la Guémara ne font pas de différence entre les différents types de personnes, et selon la Guémara, il serait interdit à quiconque et dans n’importe quelle situation de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. MARAN explique dans le Beit Yossef (chap.232) au nom de l’auteur du Hagahott Maïmoni que lorsque la Guémara cite la critique des sages d’Erets Israël envers celui qui prie avec le coucher du soleil, il s’agit en fait de quelqu’un qui retarde l’office de Min’ha jusqu’au moment précis du coucher du soleil. Mais quelqu’un qui prie avant le coucher du ssoleil, ne serait-ce que quelques minutes avant, n’est absolument pas visé par cette critique. Notre maitre le Rav z.ts.l prouve que même notre maitre le ARI zal ne priait qu’à un moment proche du coucher du soleil, avant le coucher du soleil, et non en même temps que le coucher du soleil, puisque nous savons que notre maitre le ARI zal priait Min’ha avec les Téfilin (les Téfilin de « Chimoucha Rabba »). Or, il veillait particulièrement à retirer les Téfilin avant le coucher du soleil. Il est donc certain que si le ARI zal priait Min’ha à une heure tardive, il s’agit en fait d’un moment proche du coucher du soleil et non au moment précis du coucher du soleil. Selon cela, lorsque la Guémara affirme qu’il ne faut pas prier Min’ha à une heure tardive, il s‘agit de l’heure précise du coucher du soleil. L’usage répandu dans les synagogues, ainsi que l’usage de notre maitre le ARI zal, de prier Min’ha à une heure tardive, correspond à un moment proche du coucher du soleil, même de quelques minutes, et il n’y a donc pas la moindre crainte sur ce point. Par conséquent, sur le plan pratique, il est permis de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil, avant le coucher du soleil, comme tel est l’usage dans de nombreuses synagogues, et comme tel est l’usage de femmes vertueuses. Mais il ne faut pas repousser l’office de Min’ha au-delà du coucher du soleil, par crainte de perdre totalement la prière. Si à postériori (Bédi’avad) quelqu’un a malgré tout dépassé le coucher du soleil sans avoir prié Min’ha, il peut encore le faire jusqu’au moment de la sortie des étoiles (« Tsett Ha-Ko’havim »).