Likoutei Amarim Chapitre 17 _______________
פרק י"ז
ובזה יובן מה שכתוב
Avec cette explication – à savoir que même l’amour et la crainte de D.ieu cachés dans l’esprit et les recoins du cœur suffisent pour imprégner de vitalité les mitsvot accomplies, et pour les élever, on comprendra le verset :
כי קרוב אליך הדבר מאד בפיך ובלבבך לעשותו
« Car cette chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, pour la mettre en pratique. »
Ce verset affirme qu’il est aisé pour tout un chacun d’accomplir la Thora et les commandements avec les trois « vêtements » de l’âme – pensée, parole et action. L’expression « dans ta bouche » fait référence à la parole, « dans ton cœur » à la pensée, et « pour la mettre en pratique » à l’action. Dans un sens plus profond, l’expression « dans ton cœur » ne fait pas seulement référence à la pensée, mais au cœur qui est le siège des émotions – l’amour, la crainte, etc. Ce verset enseigne donc qu’il est à la portée de chaque juif d’accomplir les commandements avec un sentiment d’amour et de crainte de D.ieu. Comme le relève Rabbi Chnéour Zalman, cet enseignement paraît cependant faire question :
דלכאורה הוא בלבבך נגד החוש שלנו
Au premier abord, [la déclaration « cette chose est très proche de toi…] dans ton cœur » semble contraire à notre expérience – être pénétré d’amour et de crainte de D.ieu n’est pas aisé.
(והתורה היא נצחית)
(Et la Thora est éternelle) l’enseignement qu’elle délivre reste vrai en tout temps et on ne peut donc pas répondre que ce verset ne concernerait que la génération de Moïse, qualifiée de « génération de la connaissance » pour son élévation spirituelle.
שאין קרוב מאד הדבר להפך לבו מתאוות עולם הזה לאהבת ה’ באמת
L’expérience montre, au contraire, que ce n’est pas une « chose très proche » que de changer [l’orientation de] son cœur, des désirs de ce monde vers un sincère amour pour D.ieu l’être humain étant, par nature, attiré par les plaisirs matériels.
Ainsi qu’il est dit dans le ‘Hovat Halevavot : « De même que l’eau et le feu ne peuvent coexister, ainsi, dans le cœur, ne peuvent se trouver ensemble les désirs pour les choses de ce monde et l’amour pour D.ieu ». Eprouver un véritable sentiment d’amour pour D.ieu implique donc de changer radicalement la nature du cœur : cela n’est sûrement pas chose facile.
וכמו שכתוב בגמרא אטו יראה מילתא זוטרתי היא
Et comme [s’interroge] le Talmud, à propos de la déclaration de Moïse : « Qu’est-ce que D.ieu te demande si ce n’est de le craindre ? » : « la crainte des cieux est-elle une petite chose ? »,
Le Rabbi souligne que cette question du Talmud montre à quel point la crainte de D.ieu n’était pas, même pour la génération de Moïse, et a fortiori pour les générations ultérieures, facile à acquérir.
וכל שכן אהבה.
et s’il en est ainsi de la crainte de D.ieu, a fortiori l’amour [pour D.ieu] puisque la crainte de D.ieu est généralement plus accessible que l’amour pour D.ieu.
Ce n’est donc pas simplement l’expérience, mais également cette citation du Talmud qui semble contredire l’affirmation du verset faisant référence à l’amour et à la crainte de D.ieu comme à une « chose très proche ».
וגם אמרו רבותינו ז”ל דצדיקים דוקא לבם ברשותם.
De plus, nos Sages ont dit que : « seuls les tsaddikim ont le contrôle de leur cœur » – sont à même d’éveiller un amour et une crainte de D.ieu dès qu’ils le souhaitent.
Comme le Rabbi le souligne, cette dernière citation du Talmud renforce encore la question. En effet, non seulement atteindre à l’amour et à la crainte de D.ieu serait difficile plutôt que « très proche », mais, bien plus, suivant cette citation, ces sentiments ne seraient à la portée que des seuls tsaddikim qui sont une minorité. Et pourtant, la Thora ne s’adresse pas seulement aux tsaddikim ; comment peut-elle donc qualifier l’amour pour D.ieu de « chose très proche » de chacun, signifiant par là que chacun peut contrôler son cœur et le détourner, des désirs pour les choses du monde, vers un sentiment d’amour pour D.ieu ?
אלא דלעשותו רוצה לומר האהבה המביאה לידי עשיית המצות בלבד
En fait, [l’expression] « pour la mettre en pratique » indique qu’il s’agit seulement de l’amour qui amène à l’accomplissement des commandements, bien que cela ne soit pas un véritable amour au sens propre du terme.
Rabbi Chnéour Zalman interprète les mots « tu peux la mettre en pratique » comme précisant le sens de l’expression précédente « car cette chose est très proche de toi… dans ton cœur ». Qu’est-ce donc qui est « très proche de toi dans ton cœur ? » (autrement dit, quelle est cette forme d’amour à laquelle il est facile d’accéder ?). C’est l’amour qui conduit à l’action (« tu peux la mettre en pratique »). Dès lors, le sens de l’ordre même des mots du verset apparaît. « Dans ta bouche, dans ton cœur, tu peux la mettre en pratique » : il est, certes, ici fait référence aux trois vêtements de l’âme que sont la pensée, la parole, et l’action. Mais l’ordre dans lequel ils sont cités semble, a priori, faire question dans la mesure où il n’est ni ascendant (action, parole, pensée), ni descendant (pensée, parole, action). En l’occurrence, la faculté médiane (la parole) est mentionnée la première, suivie de la pensée (« dans ton cœur »), et enfin de l’action (« tu peux la mettre en pratique »). A la lumière de l’interprétation ici donnée, le sens de cet enchaînement devient clair : l’expression « tu peux la mettre en pratique » définit et qualifie les mots « dans ton cœur ». En d’autres termes, l’amour dont il est question dans ce verset et auquel renvoient les mots « dans ton cœur » est celui qui conduit à l’action, désigné par l’expression « tu peux la mettre en pratique ».
שהיא רעותא דלבא שבתעלומות לב גם כי אינה בהתגלות לבו כרשפי אש
c’est-à-dire le désir dans les recoins du cœur : même s’il ne brûle pas de manière dévoilée comme un feu ardent, il peut cependant conduire à l’accomplissement des commandements.
ודבר זה קרוב מאד ונקל לכל אדם אשר יש לו מוח בקדקדו
Et cela le fait d’éveiller un amour qui reste dissimulé dans le cœur est très proche et accessible à tout homme qui a un cerveau dans sa tête.
כי מוחו ברשותו ויכול להתבונן בו בכל אשר יחפוץ
Car son cerveau est sous son contrôle même si son cœur ne l’est pas, et il peut méditer sur tout sujet qu’il souhaite.
וכשיתבונן בו בגדולת אין סוף ברוך הוא ממילא יוליד במוחו על כל פנים האהבה לה’ לדבקה בו בקיום מצותיו ותורתו
Et s’il médite sur la grandeur de D.ieu, il engendrera, dans son cerveau au moins, même si ce n’est pas dans son cœur, un amour pour D.ieu, [et désirera] s’attacher à Lui par l’accomplissement de Ses commandements et [l’étude de] Sa Thora.
וזה כל האדם כי היום לעשותם כתיב שהיום הוא עולם המעשה דוקא
C’est là – l’étude de la Thora et l’accomplissement des commandements – « tout[e la finalité de] l’homme », car il est dit : « Tu garderas… que Je t’ordonne en ce jour d’accomplir », [l’expression « en ce jour »] faisant exclusivement référence à ce monde d’action.
Rabbi Chnéour Zalman insiste ici sur le fait que l’objectif premier du commandement d’aimer D.ieu ne réside pas dans l’amour lui-même, mais dans l’accomplissement concret et sincère des commandements inspiré par cet amour, car l’essentiel en ce monde est l’action.
ולמחר כו’ כמו שכתוב במקום אחר.
[Seul] « le lendemain » c’est-à-dire le monde futur [est le temps de la récompense], comme il est expliqué ailleurs.
Ainsi, l’amour véritable pour D.ieu, s’il constitue une récompense partielle du service divin, n’a pas dans la vie ici-bas le caractère primordial de l’accomplissement des commandements. Il suffit, pour cet accomplissement, d’un amour même dissimulé dans l’esprit et le cœur. C’est donc à cette forme d’amour que fait référence le verset : « cette chose est très proche de toi, […] dans ton cœur, tu peux la mettre en pratique » – un amour qui, malgré son défaut d’expression dans le cœur, suffit pour conduire à l’accomplissement des commandements. Comment cet amour mène-t-il à l’accomplissement des commandements ? Cette question est maintenant étudiée :
והמוח שליט בטבעו ותולדתו על חלל השמאלי שבלב ועל פיו ועל כל האברים שהם כלי המעשה
Le cerveau maîtrise, de par sa nature innée, le côté gauche du cœur, le siège de l’âme animale d’où sont issus les désirs des choses du monde et les mauvaises pensées, la bouche et les autres membres [du corps], qui sont les instruments de l’action.
Celui qui a, en son esprit au moins, un amour pour D.ieu et un désir d’accomplir les commandements, peut ainsi, en vertu de la domination naturelle de l’esprit sur le cœur, réfréner les désirs de son cœur, et motiver sa bouche et les autres membres de son corps à étudier la Thora et à accomplir les commandements. Ceci peut être achevé par tout homme, même si, au contraire du tsaddik, il n’a pas le contrôle de son cœur.
אם לא מי שהוא רשע באמת
Ce principe est vrai pour chacun, à l’exception de celui qui est un véritable racha – par opposition au beinoni qui est seulement « semblable à un racha » (cf. ch. 13). Le racha n’a pas la maîtrise de son cœur.
כמאמר רבותינו ז”ל שהרשעים הם ברשות לבם ואין לבם ברשותם כלל
Au contraire, nos Sages disent que les réchaïm sont sous le contrôle de leur cœur, et leur cœur n’est aucunement sous leur contrôle. – Ils sont incapables de réfréner les désirs de leur cœur, parce que celui-ci échappe complètement à la domination de l’esprit.
Cette idée résout aussi une apparente contradiction. L’affirmation de nos Sages : « les tsaddikim ont le contrôle de leur cœur », indique que quiconque se situe à un niveau inférieur à celui du tsaddik, y compris un beinoni, n’a pas ce pouvoir. Pourtant, selon la présente citation « les réchaïm sont sous l’emprise de leur cœur », celui qui n’est pas un racha, même s’il n’est qu’un beinoni, est maître de son cœur. Quel est donc l’état du beinoni ? Le thème de la domination sur le cœur tel qu’il est développé ici contredit l’idée d’une rigoureuse alternative (être sous l’emprise de son cœur, ou le maîtriser) pour faire apparaître trois situations possibles. Le tsaddik est totalement maître de son cœur. Il peut y éveiller un sentiment d’amour pour D.ieu manifeste, directement, sans avoir recours à la domination naturelle de l’esprit. A l’opposé, le racha, loin de gouverner son cœur, lui est soumis. Le beinoni, qui n’a pas le contrôle de son cœur, se distingue par là du tsaddik. Mais, grâce à son intellect qu’il dirige, il est capable d’en réfréner les désirs. Le beinoni est donc maître de son cœur en ce sens qu’il en maîtrise l’effet sur la pensée, la parole, et l’action. Rabbi Chnéour Zalman souligne cette nuance en disant du racha que « son cœur n’est aucunement sous son contrôle » – c’est-à-dire qu’il n’a aucune emprise sur son cœur, même par le truchement de son esprit. Il a été dit précédemment que la suprématie de l’esprit sur le cœur est naturelle et inhérente à celui-ci. Pourquoi cette faculté fait-elle donc défaut chez le véritable racha ?
וזה עונש על גודל ועוצם עונם
Ceci est une punition pour l’énormité et la puissance de leur faute.
Cette affirmation soulève néanmoins une seconde question. Si les réchaïm perdent la capacité de maîtriser leur cœur, comment l’Ecriture peut-elle dire qu’accomplir la Thora et les commandements « avec le cœur » est « très proche » pour tout un chacun ? Rabbi Chnéour Zalman répond :
ולא דברה תורה במתים אלו שבחייהם קרוים מתים
La Thora ne parle pas de ces morts, [c’est-à-dire de ces réchaïm] qui sont considérés comme morts de leur vivant.
כי באמת אי אפשר לרשעים להתחיל לעבוד ה’ בלי שיעשו תשובה על העבר תחלה
Car il est effectivement impossible pour les réchaïm de commencer à servir D.ieu, c’est-à-dire observer les commandements avec amour et crainte de D.ieu sans se repentir au préalable sur le passé,
לשבר הקליפות שהם מסך מבדיל ומחיצה של ברזל המפסקת בינם לאביהם שבשמים
pour briser les klipot, créées par leurs fautes, qui forment un rideau de séparation et un « mur de fer » qui s’interpose entre eux et leur Père dans les Cieux,
על ידי שבירת לבו ומרירת נפשו על חטאיו
Comment les klipot peuvent-elles être brisées ? – Par un cœur brisé et l’amertume de l’âme pour ses fautes.
כמו שכתוב בזהר על פסוק זבחי אלקים רוח נשברה לב נשבר וגו’ שעל ידי לב נשבר נשברה רוח הטומאה דסטרא אחרא
Comme il est écrit dans le Zohar, à propos du verset : « Les sacrifices à D.ieu (Elokim), c’est un esprit brisé, un cœur brisé, etc. » [Cela veut dire] que par un cœur brisé, l’esprit d’impureté de la sitra a’hara est brisé, et ceci est le sacrifice offert au Nom divin, Elokim.
Quand il est fait référence aux sacrifices et aux lois qui s’y rapportent, la Thora ne mentionne comme Nom divin que le Tétragramme (ainsi dans la phrase répétée à plusieurs reprises au sujet des sacrifices : « un parfum agréable à D.ieu » où le Tétragramme est systématiquement employé). Il n’est fait mention pour aucun sacrifice du Nom divin Elokim. Le Zohar s’interroge : « Quel sacrifice se rattache à ce Nom ? » Et le Zohar d’interpréter le verset des Psaumes cité plus haut comme une réponse à cette question : « le sacrifice à Elokim est un esprit brisé » (c’est-à-dire la brisure de l’esprit de la sitra a’hara, et ceci est réalisé par) « un cœur brisé et contrit ».
(עיין שם פרשת פינחס דף ר”מ ופרשת ויקרא דף ח’ ודף ה’ עמוד א’ ובפירוש הרמ”ז שם)
(Se référer au [Zohar] section Pin’has, p. 240 et section Vaykra, p. 8 et p. 5a, et au commentaire de Rabbi Moché Zakhouta.)
Rabbi Chnéour Zalman, revient maintenant sur l’idée initiale de ce paragraphe, à savoir que le racha ne peut pas entreprendre de servir D.ieu sans un repentir préalable.
והיא בחינת תשובה תתאה להעלות ה’ תתאה להקימה מנפילתה שנפלה אל החיצונים
C’est le niveau inférieur de repentir, par lequel [la lettre] hé inférieure est relevée de sa chute dans les forces du mal, les klipot, appelées forces extérieures.
Le mot téchouva (repentir) est composé des deux mots tachouv hé (« le retour du hé »). Cela signifie que le repentir « ramène » le hé du Tétragramme, le Nom divin Havayeh (youd, hé, vav, ké) à sa place. Il existe deux formes de téchouva : la téchouva supérieure et la téchouva inférieure. Le niveau supérieur de téchouva rattache le hé « supérieur » (le premier hé du Tétragramme) au youd qui le précède, tandis que la forme inférieure de téchouva ramène le hé inférieur (le second hé du Tétragramme) au vav qui le précède. La téchouva dont il est ici question et qui est un préliminaire à l’amour et à la crainte de D.ieu, relève du niveau inférieur.
שהוא סוד גלות השכינה כמאמר רבותינו ז”ל גלו לאדום שכינה עמהם
Cela la chute du hé inférieur du Nom divin dans les klipot est le mystère de l’exil de la Chékhina (la Présence divine), comme l’ont dit nos Sages : « Quand les juifs furent exilés à Edom, la Chékhina fut avec eux ».
דהיינו כשאדם עושה מעשה אדום מוריד וממשיך לשם בחינת וניצוץ אלקות המחיה את נפש רוח נשמה שלו
Dans un sens spirituel, par rapport au service divin qui lui incombe, cela veut dire que lorsqu’un homme commet des actes semblables à « Edom », le symbole du mal, en fautant, il y fait chuter et y attire dans les klipot, l’étincelle divine qui fait vivre [les niveaux de] néfech, roua’h, et néchama de son âme d’une vitalité divine. Ainsi, la Chékhina l’accompagne en exil.
המלובשים בו בנפש הבהמית מהקליפה שבלבו שבחלל השמאלי המולכת בו בעודו רשע ומושלת בעיר קטנה שלו
Cet « exil » réside dans le fait que l’étincelle divine anime les néfech, roua’h et néchama de son âme divine, lesquels sont revêtus de l’âme animale de klipa située dans le côté gauche de son cœur ; aussi longtemps qu’il demeure racha, son âme animale règne sur lui et gouverne la « petite cité » (qu’est son corps). L’étincelle divine de son âme divine est donc en exil dans la klipa de son âme animale.
ונפש רוח נשמה כבושים בגולה אצלה
Les [niveaux de] néfech, roua’h, et néchama sont ainsi retenus captifs en exil sous son autorité.
Un captif n’est pas seulement privé de la liberté d’agir à son gré ; il est également contraint d’accomplir les désirs de son ravisseur. L’étincelle divine, quant à elle, quoique se trouvant en exil, n’est pas en captivité. Simplement, son action sur les néfech, roua’h et néchama, et sur le corps fait alors défaut.
וכשנשבר לבו בקרבו ונשברה רוח הטומאה וסטרא אחרא ויתפרדו כו’
Et quand son cœur du racha est brisé en lui, et que l’esprit d’impureté et de la sitra a’hara est [alors] brisé, et qu’elles [les forces du mal] sont disloquées,
היא קמה מנפילתה וגם נצבה כמו שכתוב במקום אחר.
[le hé inférieur du Nom divin – la Chékhina –] se lève de sa chute et se tient fermement, comme il est expliqué par ailleurs.
C’est seulement lorsqu’il se repent et libère la Chékhina de son exil, permettant à l’étincelle divine de s’exprimer dans son âme et son corps, que s’ouvre pour lui la possibilité de servir D.ieu avec amour et crainte. En résumé, aimer et craindre D.ieu sont, pour chacun, une « chose très proche ». Car chaque juif peut au moins, par son esprit dont il est parfaitement maître, donner naissance en lui à des « sentiments intellectuels ». Toutefois, il n’en est pas ainsi pour le racha, qui est l’esclave des passions de son âme animale ; celui-ci doit se repentir avant de pouvoir commencer à servir D.ieu avec amour et crainte.
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