"La lumière est, par nature bénéfique et elle agit. De plus, le double de la guématria de Or correspond à celle de “VeAhavta” : “tu aimeras”. Il faut, en effet, aimer Dieu de tout son pouvoir et le moyen d’y parvenir est d’aimer son prochain."
Rabbi de Loubavitch
'Hannouka
'Hannouka
Les huit jours de 'Hanouccah racontent l'histoire d'une petite lumière qui repousse un empire de ténèbres, celle d'une humanité fragile qui défie la terreur et la force brutale, celle de la vie qui l'emporte sur la destruction – ce sont des combats qui existent aujourd'hui en nous, et aussi dans le monde autour de nous.
C'est dans cet esprit que le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson, lança, il y a quelques années, un appel à tous les Juifs du monde, leur demandant de regarder la fête de 'Hanouccah comme un guide pour traverser les événements graves du moment. Il encouragea alors la mise en place de Ménorah dans l'espace public afin de partager ce message de lumière et d'espoir avec tous.
Acquittez-vous des mitsvot de la fête
Au programme cette année 5782
LUNDI 29/11 - 20h
Atelier beignet pour femmes à S.Mandé
MERCREDI 01/12 - 19h30
Allumage public à S.Mandé
SAMEDI 04/12 - 19h30
Fête des enfants à Vincennes
DIMANCHE 05/12 - 19h30
Allumage public à Vincennes
DIMANCHE 05/12 - 14h
Fête des enfants à S.Mandé
La lumière
Une lettre du Rabbi de Loubavitch
La fête de ‘Hanouccah se distingue de toutes les autres par sa Mitsva particulière : l’allumage des lumières. Celui-ci montre, aux yeux de tous, que, même lorsque le monde est obscur, les Juifs y amènent de la lumière et l’éclairent. Cette idée est soulignée par le fait que l’allumage doit être effectué « à partir du coucher du soleil » et que le chandelier de la fête doit être disposé « à l’entrée de la maison, vers l’extérieur », afin que la lumière se diffuse partout.
Comment parvenir à faire monter cette lumière si nécessaire ? En prenant conscience que, bien que nous soyons, comme nos ancêtres dans l’histoire de ‘Hanoucca, matériellement « faibles » et « peu nombreux », nous ne craignons pas ceux qui sont, à l’inverse « puissants » et « nombreux » car nous restons toujours liés au judaïsme, à la Torah et aux Mitsvot avec un total et absolu dévouement. Ainsi la grossièreté du monde ne peut nous atteindre et encore moins nous vaincre. En effet, même si un acte simple est nécessaire en premier lieu l’allumage de la flamme – cependant, cela donne naissance à une lumière infinie qui est celle de D.ieu et peut, par conséquent, chasser toute l’obscurité matérielle, aussi profonde soit-elle.
Cette leçon est essentielle et, pour cela, nous voyons que tous les Juifs ont choisi d’accomplir cette Mitsva de la meilleure manière possible en augmentant le nombre de flammes – et par conséquent la clarté – chaque jour. De cette manière, nous montrons que l’on ne se contente jamais des acquis de la veille mais que l’on rend le monde toujours plus lumineux. Ainsi, très bientôt, viendra le temps où nous « allumerons les lumières dans les cours de Ton sanctuaire » par la venue de Machia’h.
(d’après une lettre du Rabbi du 20 Kislev 5738-1978)
Histoire & Halakha - Rav Mendel Taïeb
Hala'hot
Questions fréquentes
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Jusqu’à quelle heure peut-on mettre les Téfilines ?Tout d'abord sachez qu'il est interdit de mettre les Téfilines la nuit. Choul'han 'Aroukh, chapitre 30, Halakha 2. Il faut attendre un certaine durée après que l'aube ('Alot Hacha'har) soit passée mais il n'est pas nécessaire d'attendre que le soleil se soit levé (Nets Ha'hama). Le plus simple est de consulter les horaires précis figurant dans la plupart des calendriers. Mettre ses Téfilines répond donc à un calcul du temps qui varie selon les saisons de l'année. Ici nous nous concentrons sur la mitsva des Téfinilines et non pas sur celle de récitation du Chema Israel qui correspond à d'autres halakhot. Dès que le moment du coucher du soleil (Chki'a) est arrivé, il est interdit de les mettre sauf en cas de force majeure s'il nous a été impossible de les mettre auparavant. De nombreux décisionnaires pensent qu'une fois l'heure de la Chki'a passée, on ne fait pas de Brakha avant de les mettre. Cependant, d'après certains décisionnaires, cela est possible. Les horaires de la Chki'a figurent dans la plupart des calendriers. Nous vous invitons à consulter notre page dédiée aux halakhot pour trouver plus de détails.
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Jusqu’à quelle heure peut-on prier l’office de Min’ha ?Afin de répondre, nous allons faire mention de la notion de « Chéki’att Ha-‘Hama » (le coucher du soleil) qui apparait dans les calendriers en tout endroit (sous le terme « Chki’a »). Il est enseigné dans la Guémara, traité Béra’hott (29b): Rabbi Yo’hanan dit : Il est une Mitsva de prier avec les derniers rayons du soleil. Cela signifie que selon Rabbi Yo’hanan, il est très bon de prier l’office de Min’ha en même temps que le coucher du soleil. Mais la Guémara rapporte qu’en Erets Israël, on critiquait celui qui prie à un moment trop proche du coucher du soleil, car il pourrait se produire un événement majeure empêchant la personne de prier, et qui lui causerait de perdre totalement l’office. Il ressort donc des propos de la Guémara qu’il faut avancer le moment de l’office de Min’ha largement avant le coucher du soleil, et ne pas attendre juste avant le coucher du soleil pour prier. Ceci est pourtant en opposition à l’usage répandu dans de nombreuses synagogues où l’on prie l’office de Min’ha juste avant le coucher du soleil véritablement, et l’on enchaîne ensuite avec l’office de ‘Arvit. C’est également l’usage de nombreuses femmes vertueuses, qui prient l’office de Min’ha juste avant le coucher du soleil. Même notre maitre le ARI zal avait toujours l’usage de prier juste avant le coucher le soleil, et ensuite il priait l’office de ‘Arvit. L’usage de notre maitre le ARI zal est donc lui aussi en contradiction avec les propos de la Guémara. Le Gaon Rabbénou Yossef ‘HAÏM z.ts.l écrit dans son livre Ben Ich ‘Haï (Ki Tissa) que si notre maitre le ARI zal ne se montrait pas vigilant vis-à-vis des propos des sages d’Erets Israël cités dans la Guémara, c’est parce qu’ils n’ont seulement dit qu’il fallait veiller à ne pas prier à un moment proche du coucher du soleil par crainte de perdre l’office de Min’ha. Mais notre saint maitre le ARI zal avait un Minyan personnel chez lui, qui priait avec lui chaque jour en permanence, et puisqu’ils attendaient ce moment précis, il n’y avait donc pas de crainte qu’ils négligent et qu’ils ne prient pas. Selon cela, il est donc interdit - selon l’avis du Gaon auteur du Ben Ich ‘Haï – de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. Il faut prier à un moment plus tôt. Seul notre maitre le ARI zal – qui possédait un Minyan personnel à cet effet – était autorisé à prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. Cependant, dans son livre Halichott ‘Olam (vol.1 page 248), notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l émet une remarque sur les propos du Ben Ich ‘Haï, car les propos de la Guémara ne font pas de différence entre les différents types de personnes, et selon la Guémara, il serait interdit à quiconque et dans n’importe quelle situation de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. MARAN explique dans le Beit Yossef (chap.232) au nom de l’auteur du Hagahott Maïmoni que lorsque la Guémara cite la critique des sages d’Erets Israël envers celui qui prie avec le coucher du soleil, il s’agit en fait de quelqu’un qui retarde l’office de Min’ha jusqu’au moment précis du coucher du soleil. Mais quelqu’un qui prie avant le coucher du ssoleil, ne serait-ce que quelques minutes avant, n’est absolument pas visé par cette critique. Notre maitre le Rav z.ts.l prouve que même notre maitre le ARI zal ne priait qu’à un moment proche du coucher du soleil, avant le coucher du soleil, et non en même temps que le coucher du soleil, puisque nous savons que notre maitre le ARI zal priait Min’ha avec les Téfilin (les Téfilin de « Chimoucha Rabba »). Or, il veillait particulièrement à retirer les Téfilin avant le coucher du soleil. Il est donc certain que si le ARI zal priait Min’ha à une heure tardive, il s’agit en fait d’un moment proche du coucher du soleil et non au moment précis du coucher du soleil. Selon cela, lorsque la Guémara affirme qu’il ne faut pas prier Min’ha à une heure tardive, il s‘agit de l’heure précise du coucher du soleil. L’usage répandu dans les synagogues, ainsi que l’usage de notre maitre le ARI zal, de prier Min’ha à une heure tardive, correspond à un moment proche du coucher du soleil, même de quelques minutes, et il n’y a donc pas la moindre crainte sur ce point. Par conséquent, sur le plan pratique, il est permis de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil, avant le coucher du soleil, comme tel est l’usage dans de nombreuses synagogues, et comme tel est l’usage de femmes vertueuses. Mais il ne faut pas repousser l’office de Min’ha au-delà du coucher du soleil, par crainte de perdre totalement la prière. Si à postériori (Bédi’avad) quelqu’un a malgré tout dépassé le coucher du soleil sans avoir prié Min’ha, il peut encore le faire jusqu’au moment de la sortie des étoiles (« Tsett Ha-Ko’havim »).